Choisir ses outils

Soudage : la checklist pour choisir le bon équipement

Le monde du soudage est fascinant, surtout pour un bricoleur en herbe qui commence tout juste à manier les métaux. MIG, TIG, MMA, à l’onduleur, avec ou sans gaz de protection, à la baguette, au chalumeau oxyacétylénique ? Le choix est vaste, et les combinaisons sont infinies. Vous trouverez dans cet article de synthèse les critères à prendre en considération pour choisir le meilleur équipement de soudage sans prise de tête !

Critère n°1 : quel est type de métal allez-vous travailler ?

Le soudage et le brasage peuvent avoir pour objet différents métaux. Mais c’est l’acier au carbone (ou acier doux) qui se plie le plus à l’exercice au vu de ses caractéristiques mécaniques. Ce métal a la capacité de supporter l’excès de chaleur que tout soudeur novice pourrait accidentellement appliquer au métal. Il est donc compatible avec la majorité des postes à souder disponibles sur le marché.
L’acier inoxydable est également un bon candidat pour vos travaux si vous êtes un débutant, notamment en raison de sa capacité à résister à la corrosion. Vous recourrez à l’inox pour vos projets de soudage de meubles de rangement, notamment pour les boissons et les articles comestibles qui ne nécessitent pas de réfrigération (garde-manger notamment). Il est compatible avec les postes à souder TIG et MIG habituelles et ne nécessite pas une intensité de courant aussi élevée que l’acier au carbone.
De son côté, l’aluminium a besoin d’un apport de chaleur presque uniforme pour éviter que le bain de soudure ne se dessèche en raison de sa grande capacité de conduction thermique. Cependant, l’apport élevé de chaleur entraîne souvent une déformation de la pièce. L’aluminium nécessite donc des machines à souder plus complexes, comme les postes à souder MIG à impulsion. Mais pour souder l’aluminium dans les règles de l’art, il faudra plutôt opter pour un poste à souder TIG haut de gamme. Vous l’autre compris, le type de métal à travailler va conditionner de manière direct le type de poste à souder.

Critère n°2 : quel est l’ampérage idéal ?

Le coût d’un poste à souder dépend en partie de la « quantité » de courant qu’il peut générer. Les métaux les plus épais nécessitent généralement plus de courant pour être soudés correctement. Il est donc préférable que vous prêtiez une grande attention à l’épaisseur des montages ainsi qu’aux métaux de base avec lesquels vous seriez amené à travailler pour un projet.
Prenez, par exemple, un acier de construction épais et un tuyau d’une épaisseur supérieure à un centimètre : vous aurez besoin soit d’une machine à souder à baguette, soit d’une machine à souder MIG haut de gamme pour souder ces éléments de manière efficace.
Pour souder des métaux minces, en revanche, vous aurez besoin de machines à souder plus sensibles qui fourniront juste la bonne quantité de chaleur pour former la soudure. Cliquez ici pour en savoir plus sur les différents types de fers à souder.

Critère n°3 : où se déroulera la soudure ?

Le site où vous effectuez la soudure vous aide également à trouver une machine à souder adaptée. Lorsque vous soudez à l’intérieur, assurez-vous de disposer d’une bonne aération et d’un système de ventilation efficace. Si vous n’êtes pas sûr de cela, évitez les techniques de soudage qui implique l’argon. Il ne s’agit pas d’un gaz toxique, mais il « chasse » l’oxygène, ce qui augmente le risque d’asphyxie pour l’opérateur mais aussi les occupants.

Critère n°4 : le facteur marche

Il s’agit tout simplement de la capacité d’un poste à souder donné de fonctionner en continu sur une durée de 10 minutes. Un facteur marche de 60% signifie que le poste à souder en question pourra fonctionner à plein régime 6 minutes sur 10, nécessitant ainsi une « pause » de 4 minutes pour refroidir. Le dépassement du cycle d’utilisation peut chauffer la machine et endommager ses circuits internes.
Les marques les plus en vue sont ESAB, Lincoln Electric, Silex et GYS.

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